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29 juin 2016

#ChallengeAZ : Y comme Jean Marie GLORY

Dans mon arbre de collatéraux, j'ai trois GLORY, frères et cousin. Aujourd'hui, nous abordons la courte existence de Jean Marie GLORY, Mort pour la France.

Jean Marie est né à La Prénessaye (22) le 27 décembre 1887, de Pierre Marie et Françoise Marie DAGORNE. Il a au moins deux frères, Victor Marie de deux ans plus vieux, et Pierre Marie, de deux ans plus jeune.

Feuillet nominatif de contrôle GLORY Jean Marie - vue 259 - AD22

Feuillet nominatif de contrôle GLORY Jean Marie - vue 259 - AD22
Jean Marie a 20 ans en 1907. Sur le site des Archives départementales des Côtes-d'Armor, il n'y a pas de fiche matricule pour cette classe, mais le feuillet nominatif de contrôle. Il contient plus de rubriques, mais encore faut-il qu'elles soient remplies, ce qui n'est pas le cas du feuillet de Jean Marie. Je n'ai donc que les éléments consécutifs à sa blessure, qui a lieu à Vitry le François le 5 septembre 1914. Jean Marie a reçu un éclat d'obus sur l'avant bras droit qui lui a occasionné une fracture du cubitus et deux plaies en séton, c'est-à-dire avec deux orifices rapprochés. Il part donc en hospitalisation à Béziers dans l'hôpital n°29 du 10 septembre au 17 août 1915.
On apprend qu'il souffre aussi d'un phlegmon (une inflammation du tissu conjonctif) et d'une légère impotence.
Du 19 au 28 août 1915, il est transféré à l'hôpital temporaire militaire n°50, au collège de jeunes filles. Il est transféré une dernière fois à l'hôpital au dépôts des convalescents n°38 puis part en convalescence un mois. Il est donc envoyé au service mécanothérapie 111 à Cherbourg.

La commission de réforme statue et le classe en service armée le 6 décembre 1915. Jean Marie dit ne pas pouvoir se servir de son bras droit. Il sera envoyé pour examen et avis et retournera à l'hôpital au dépôt des convalescents n°88 à Querqueville du 22 décembre au 6 mars 1916. Il finira par une convalescence de 2 mois à La Prénessaye.

La guerre a besoin de bras et Jean Marie repart sur le front. Il sera porté disparu le 17 août 1916 à Fleury devant Douaumont. Son décès sera constaté le 4 juillet 1917 et il est déclaré tué à l'ennemi à Verdun à la Côte du Poivre. Son corps sera inhumé à la station de chemin de fer de Fleury. Il avait 29 ans.

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