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23 déc. 2015

L'énigme PAPIN, la piste DENIS

source :
infodoc.blog.free.fr
Durant le Challenge AZ 2014, j'avais écrit plusieurs articles sur une légende familiale selon laquelle notre famille serait apparentée à celle des sœurs PAPIN.

Après plusieurs recherches infructueuses dans notre ascendance directe, je m'oriente sur une autre piste. La légende familiale a été "véhiculée" par ma grand-mère. Or, celle-ci a été élevée par son parrain à Saint-Mars d'Outillé (72). Le lien avec les sœurs PAPIN se trouverait-il dans cette partie de la famille ?

Ma grand-mère maternelle, Suzanne MONCHATRE, a donc été élevée à partir de 8 ans environ, par son parrain, Auguste DENIS et sa tante Gabrielle MONCHÂTRE.

Auguste Gabriel est né le 1er août 1890 à Marigné-Laillé (72). Mais à sa naissance, son nom de famille est MAILLARD. En effet, sa mère, prénommée Augustine, n'est pas mariée lorsqu'elle accouche, elle est âgée de 28 ans et est domestique. La naissance d'Auguste est déclarée par sa grand-mère maternelle, Jeanne BOUTTEVIN. Les parents d'Augustine sont cultivateurs à la Framboisière sur le territoire de Marigné. 

Vingt-cinq jours plus tard, Augustine reconnaît son fils, puis, le 7 mars suivant, elle se marie avec Auguste Julien DENIS, qui légitime alors le petit Auguste Gabriel. L'époux est âgé de 28 ans et est cultivateur à Saint Mars d'Outillé (72). Ses parents, Joseph et Julienne BRUNEAU, sont cultivateurs à Téloché.
Augustine est à présent aide culture, et son père est ouvrier sabotier.

Les témoins du mariage sont François CHEVALIER, beau-frère de l'époux, Gabriel MADRELLE, cafetier à Marigné, Jules FREULON et François FOUQUET, non parents.

Il n'y a pas d'autres enfants d'Augustine et Auguste nés ou décédés à Saint Mars d'Outillé. D'après les arbres en ligne cités dans l'article précédent, leur fille Augustine est née à Téloché en 1897.

Néanmoins, en cherchant la famille sur les listes de recensements de Saint-Mars, (puisque je sais qu'Auguste Gabriel y sera cafetier), à la vue 26, on trouve la famille PAPIN. Gustave le père, cultivateur fermier, Clémence DERRÉ, sa femme, Emilia et Christine, les deux premières filles du couple, ainsi qu'Adeline DUMANALÈDE, une enfant assistée de la Seine âgée de 16 ans, domestique de ferme pour les PAPIN.
Il s'agit d'une des nombreuses familles PAPIN de Saint-Mars d'Outillé.

L'objectif est maintenant de retrouver les frères et soeurs d'Auguste Gabriel afin de trouver peut-être un oncle ou une tante PAPIN.

Direction le recensement de Téloché...

Sources :
Archives Départementales de la Sarthe

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7 déc. 2015

Le retour

cartepostaleancienne.blogspot.com
Bonjour à tous,

Ce petit article pour vous annoncer mon retour sur le net, après avoir ajouté une nouvelle petite feuille à mon arbre généalogique.

De nouveaux articles en préparation mais aussi la suite de notre histoire d'espionnage, ainsi que le mystère des sœurs Papin et leur lien éventuel avec ma grand-mère maternelle.

A très bientôt :)

30 juin 2015

#ChallengeAZ 2015 : la récap !

Pour fêter la fin du challenge et faciliter le suivi de la lecture, voici la liste de tous mes articles de cette année :
 
1er juin : A comme AMONET
5 juin : E comme Elie
12 juin : K comme K.O.
29 juin : Y comme Yves
30 juin : Z comme La ChèZe

Très bonne lecture et bel été !

#ChallengeAZ : Z comme La ChèZe

source : divinatix.com
Parce qu'il n'y a pas que les SOSA dans une généalogie, je profite de ce Z pour vous présenter un collatéral.

Son nom est Etienne BLOUIN et il fait l'objet de cet article car il né à La Chèze, petite commune des Côtes d'Armor à 7 km à pied de La Prénessaye.

Il se marie à La Prénessaye - et c'est ainsi que j'ai eu vent de son existence - avec Marie Jeanne MARTIN, le 1er décembre 1801. On apprend alors qu'il est né le 23 décembre 1780 et que ses parents s'appelent André et Thérèse LORIAUX (LOREAU). Les registres de La Chèze sont très abîmés, comme s'ils avaient brûlés mais on obtient quand même son acte de naissance.


Registre La Chèze 1762-1792 - vue 179 (AD22)

Il a 20 ans et habite à La Prénessaye avec son père André, sa mère étant décédée. Il est laboureur. Jeanne Marie est plus âgée de 7 ans, ses deux parents Jean et Marie AUFRAY sont déjà décédés. Joseph, le frère de Marie, 24 ans, laboureur, est témoin de l'union.

Leur premier enfant, François Marie naît le 29 octobre 1805. Deux ans plus tard, Jean Marie naît à son tour, le 11 octobre 1807. Françoise, leur première et unique fille, verra le jour le 4 mars 1810. Le 17 août 1812, Joseph Alain rejoint la famille. Jean Mathurin naît le 15 mars 1814 puis enfin Yves Marie, le 21 janvier 1816.

5 ans plus tard, Françoise décède, à l'age de 11 ans. En 1825, ce sont Jean Mathurin (10 ans), le 13 février, puis Yves Marie (9 ans) le 13 mars qui décèdent, probablement d'une maladie contagieuse. 

Jean Marie se mariera le premier, le 18 février 1829, avec Marie Jeanne AUDRAIN. Ses parents sont présents.

L'année suivante, le 29 octobre, François épouse Marie-Louise DUPUIS.

Le 15 avril 1835, à 14h, Etienne père décède à l'âge de 55 ans. Ces sont ses fils François Marie et Jean Marie qui déclarent son décès, le lendemain, à la mairie.

Le 24 août de la même année, Joseph épousera Marie ALLOT. François et Jean Marie sont présents à cette union. Ils sont tous laboureurs.

Le 17 novembre 1836, Marie Jeanne MARTIN, 62 ans, épouse en secondes noces Louis LABROUSSE, laboureur de 62 ans, né à La Prénessaye. Les témoins seront des membres de la famille de Louis ou des amis des époux.
Le décès de Jeanne Marie est introuvable sur les registres de La Prénessaye.

Sources :
Relevés des registres de La Prénessaye par Jean Noël CHAPRON

29 juin 2015

#ChallengeAZ : Y comme Yves

Emplacement de La Prénessaye (22) - source Google Maps
Yves est un prénom courant en Bretagne, puisqu'il s'agit de son Saint-Patron. Dans "ma" généalogie, on retouvre ce prénom à 39 reprises, dont 38 individus originaires du village de La Prénessaye (22). Quatre familles se démarquent en nommant systématiquement un enfant de la fratrie Yves. Aujourd'hui, je vais vous présenter Yves HUET, sosa n°312.

Nous sommes à la fin de l'année 1734, la France est en guerre contre l'Autriche et la Russie et mène des offensives en Italie. Le 6 décembre, Françoise RONCIN,  femme de François HUET, donne naissance à son premier enfant, qu'ils nomment Yves. Yvonne LATIMIER et Guillaume SAMSON sont parrain et marraine.

Le couple s'est marié en septembre de l'année précédente et s'est installé dans le hameau de Le Teil. François est tisserand puis métayer.

Ils auront 7 autres enfants.
Anne, la benjamine, naît le 28 avril 1737. Elle décède le 25 août 1739 à 2 ans. Michel, le second fils, naît le 21 janvier 1740,  puis un troisième fils voit le jour, Jean Julien, né le 20 mars 1743. 
Le 18 avril 1744, une seconde Anne rejoint la famille. Un quatrième fils, Julien, naît le 4 juin 1746.
En 1748, la famille aura son lot d'événements. Françoise et Jeanne, jumelles, naissent le 22 octobre 1748. Anne décède le 13 décembre 1748 à 4 ans. En 1751 surviennent également les décès de Jean Julien le 9 octobre à l'âge de 8 ans et Michel le 30 octobre à l'âge de 12 ans.


Yves se marie le 5 mars 1764 avec Catherine DENÉCÉ. Ils s'installent au hameau de la Ville Prenée jusqu'en 1774 puis au hameau de Doulcan.

Ils auront 12 enfants. Jean et François, jumeaux, naissent le 21 février 1765, François décède 2 jours plus tard. Une première fille, Jeanne, naît le 13 mars 1766. Une seconde, Louise, voit le jour le 5 mars 1767, décédant 7 mois plus tard le 26 septembre. Entre-temps, Catherine est enceinte d'un autre garçon, Yves qui naîtra le 13 avril 1768. En 1769, Jean, le deuxième jumeau, décède le 8 septembre à l'âge de 4 ans.
Les années passent, puis Yves et Catherine donnent naissance à Perrine, en mars 1773, malheureusement, elle décède le 3 janvier 1774 à l'âge de 10 mois. Yves, leur troisième garçon décède également cette année-là le 27 mai, ainsi qu'un garçon mort-né le 9 novembre.
La famille, composée d'Yves, Catherine et de Jeanne,  déménage au hameau de Doulcan. Catherine y donne naissance à Jean le 7 novembre 1775, il décédera 15 mois plus tard, le 11 février, alors que Catherine est enceinte d'un second Yves qui naîtra le 18 juin 1777.
En 1779, Catherine accouche à nouveau d'un garçon sans vie, le 2 janvier.
Un an plus tard, elle donne naissance à Mathurin, le 28 janvier 1780. Enfin, Jean Marie vient rejoindre la famille le 17 novembre 1781.
 
Julien, frère de Yves, se marie le 14 février 1774 avec Marie BOULON (BOUTON). Il décédera le 16 mai 1807 à 60 ans. Les jumelles Françoise et Jeanne resteront célibataires. Jeanne, soeur d'Yves, décédera le 27 octobre 1788 (40 ans). Françoise, sa jumelle, le 15 mars 1820 (72 ans). Un peu plus tôt dans l'année, le 7 janvier, Jeanne, fille de Yves et Catherine, décède à l'âge de 52 ans, célibataire.

Yves décédera dans la nuit du 15 mars 1792 à 62 ans, et sera inhumé dans le cimetière de Saint Sauveur le Haut, en présence de son épouse Catherine, Yves et Jeanne, ses enfants et Julien son frère.

Catherine DENÉCÉ décédera le 24 janvier 1793 à 52 ans. Jeanne, sa fille, filandière et Julien DENÉCÉ, laboureur, son frère qui déclareront le décès. L'inhumation, dans le même cimetière que son mari, aura lieu le 25 janvier.

Mathurin, leur fils, décède le 22 octobre 1805 à l'âge de 25 ans.

Le couple n'aura donc pas pu assister au mariage de ses enfants. En effet, Yves, laboureur, âgé de 32 ans, se mariera le 7 février 1809 avec Jeanne HUET, fille de Joseph et Marie COURTEL. Ils auront 4 enfants, Jean Louis, Pierre, Jeanne, et un enfant mort-né le 9 janvier 1815.
Jeanne HUET épouse d'Yves, décédera dix jours après son dernier enfant, le 19 janvier 1815. Yves épousera en secondes noces quelques mois plus tard, le 19 juillet, Guillemette LECLAINCHE, 43 ans, célibataire. Son frère Jean Marie sera témoin. 

Jean Marie, couvreur en pierre, 28 ans, épousera Jeanne ALLOT, 29 ans, le 28 octobre 1810. Son frère Yves sera témoin. Ils auront trois enfants, Jeanne Marie, Yves Marie et Rosalie.

Enfin, le dernier enfant d'Yves et Catherine, Yves, décédera le 4 septembre 1826 à l'âge de 49 ans.

Descendance de François HUET sosa 624 - source : geneanet

Sources :
Archives Départementales des Côtes d'Armor
Relevés de la Prénessaye effectués par Jean-Noël CHAPRON

27 juin 2015

#ChallengeAZ : X comme Inconnus !

source : ebay.fr
Dans une famille, on croise parfois des situations familiales alambiquées, mais celle qui met le plus à mal le généalogiste, c'est l'enfant naturel. Tout une branche de l'arbre qui est à présent en pointillés et qui sera supposée à force de recherches et d'hypothèses mais jamais vraiment certaine. 

Je me suis rendue compte que ma famille comptait également son lot d'enfant naturel et parfois sur plusieurs générations d'affilée.

Aujourd'hui, je rends hommage à toutes mes branches en pointillés...




Dans la branche LESSART

- Marie Madeleine Louise AUDRAIN (sosa 9), née le 6 juillet 1904 à Paris 5ème de Marie Césarine AUDRAIN et déclarée par la sage-femme. Sa mère et son père Jean Marie LESSART la reconnaîtront le 25 juillet 1904, puis la légitimeront par leur mariage en 1906.

Dans la branche WUILLEME

- Les enfants de Barbe PONCELET : Marie Jeanne PONCELET (sosa 129) née le 15 août 1771 à Chassepierre (Belgique) et Henry Charles, né le 6 mars 1772 à Chassepierre. Leur parrain Henri SAUTÉ deviendra leur beau-père en 1773.
- Robert Henri LESSART (sosa 4), né en 1925, de Madeleine Marie Louise LESSART, elle même née naturelle (voir ci-dessus), déclaré par la sage-femme. Il sera reconnu par sa mère 11 jours plus tard par sa mère puis reconnu et légitimé par le mariage de sa mère son père Henri WUILLEME en 1926.

Dans la branche JAUNET

Les trois premiers enfants de Marie Antoinette Angelina LEROY :
- Alfred Ovide Henri LEROY, né le 30 mars 1868, à Homblières (02)
- Claire  LEROY (sosa 23), née le 21 février 1872 à Homblières (02)
- Marie Antoinette Angelina Blanche Suzanne LEROY, née le 24 mai 1874 à Homblières (02),
Les deux suivants seront reconnus par le père Maxime Alfred BRIN, mais nés hors mariages. Marie et Maxime se marieront à Paris en 1881, la reconnaissance des trois premiers enfants aura lieu lors de ce mariage.

Dans la branche MONCHATRE

- Louise Pauline Armantine MONCHATRE, née le 30 juin 1856 à Challes, fille de Françoise MONCHATRE, (sœur de Marie ci-dessous). Elle décédera 3 mois plus tard. Françoise est domestique.
- Les enfants de Marie MONCHATRE (sosa 57) : Marie Louise Alphonsine MONCHATRE, née le 12 février 1859 à Challes et Georges MONCHATRE, né le 2 mars 1862 à Parigné-l'Evêque. Ils ne seront jamais reconnu par leur père. A leur naissance, Marie est domestique.
Plus récemment, dans la descendance MONCHATRE, une contemporaine reconnu par le mari de sa mère à sa naissance mais dont on sait qu'il n'est pas son père.

Nés hors mariage, que ce soit pour raisons économiques, par peur du "qu'en-dira-t-on" ou par suite de viol ou d'amours infidèles, les enfants naturels ont subi plus ou moins gravement ce manque de reconnaissance. Quelles sont été leurs vies ? Est-ce qu'ils ont su qui était leur père ? Ont-ils cherché à savoir qui il était ?

Je suis interpellée cependant quand ce phénomène se "transmet" dans les générations et cela me renvoie fortement à la psychogénéalogie, science qui permet d'étudier les loyautés familiales et les répétitions d'événements, entre autres.


26 juin 2015

#ChallengeAZ : W comme WUILLEME Ambroise Alexis

Aujourd'hui, je vais tenter de vous retracer le parcours militaire et personnel d'Ambroise Alexis WUILLEME, un des fils de Jean-Baptiste (sosa 32).

extrait de la fiche matricule Ambroise Alexis WUILLEME - AD08

C'est en cherchant sa fiche matricule que je me suis intéressée de plus près à ce collatéral. Ambroise naît le 17 janvier 1870 à Pouru-Saint-Remy (08), de Jean-Baptiste et de Suzanne Lucie SAUVAGE. Lors de son entrée dans l'armée, il effectue le métier de mécanicien à Margut. Il est incorporé au 132ème Régiment d'Infanterie. A la fin de son service, il passe soldat de 1ère classe et obtient son certificat de bonne conduite lors de départ dans l'armée de réserve en 1894.
Emplacement Longwy et Mercy-le-Bas (54)

Grâce également à cette fiche, on apprend qu'il habite à Longwy en Meurthe-et-Moselle en 1895. En effet, j'y trouve la naissance en 1897 de Marie Lucie Mélanie le 8 novembre. Sa mère s'appelle Marie Marguerite MONET, elle n'a que 20 ans. Pas d'autres naissances, ni de décès à Longwy de 1890 à 1902. Et pour cause, puisque sur la fiche, il est dit résidant à Nancy en 1899, 246 rue de Strasbourg. Les registres ne sont malheureusement pas présent en ligne pour cette année. En 1900 et 1902, Ambroise réside à Mercy-le-Bas (54).
En effet, dans les registres de naissances, nous trouvons la naissance de Marcelle Léonie le 17 octobre 1901, et la naissance de Paul Ernest le 17 mai 1903. Malheureusement, ce dernier décédera le 1er octobre suivant.
Les registres sont manquants après 1904.

Afin de trouver d'éventuels autres fils, je cherche sur les tables alphabétiques des registres matricules. Mercy-le-Bas et Longwy font partie du Pays de Briey. Celui-ci était géré selon les dates par les Ardennes ou la Moselle. J'ai également cherché sur les registres de Nancy pour l'année 1919 (pour une naissance éventuelle en 1899). Aucun WUILLEME sur les tables de Mézières, de Metz ou de Nancy de 1915 à 1921.

Je me mets donc en quête du mariage d'Ambroise. Marie ayant 20 ans lors de la naissance de Marie Lucie Mélanie, je suppose la date du mariage entre 1895 et 1897. Chou-blanc sur Longwy, et Mercy-le-Bas mais également sur Margut car pas de registres. Genealogie.com me donne un acte filiatif situé dans la Meurthe-et-Moselle, mais n'étant pas abonnée, impossible d'aller plus loin. Le mariage n'est ni sur geneabank, ni sur bigenet.
45e Régiment d'Infanterie Territoriale
source : chtimiste.com
Nous retrouvons donc Ambroise en 1914, lors de la mobilisation générale. Il est affecté au 45ème Régiment d'Infanterie Territoriale. Il part directement sur le front et notamment participe à la bataille de Longwy. Celle-ci se déroule le 22 août 1914. Le 24 août, Ambroise est fait prisonnier. Aucune mention de cet emprisonnement n'est fait dans le journal de Marche de son Régiment. L'historique régimentaire est à ce jour indisponible.

Il sera interné au camp d'Ohrdruf en Allemagne puis dans le camp de Cassel à partir du 26 mai 1916. Les conditions de vie sont déplorables, notamment à Cassel, qui essuie deux épidémies de typhus durant cette année 1916. Est-ce pour cela qu'Ambroise est hospitalisé en Suisse le 21 décembre 1916. Déjà 2 noël loin de sa famille ! 

Ambroise restera hospitalisé jusqu'au 14 juillet 1917, date à laquelle il sera renvoyé en France. Il sera évacué sur l'hôpital Complémentaire n°10 de Lyon, situé au 4 rue Tissot (9ème arrondissement) ou peut-être au 18 rue Bossuet (6ème).

Il passera en convalescence du 16 juillet au 14 août 1917.  A-t-il pu avoir des nouvelles de Marie et de ses enfants ? Sont-ils toujours domiciliés sur la ligne de front ? 

Ambroise rentrera au dépôt le 16 août 1917. Mais la France a encore besoin de lui et il sera envoyé à Rouen, en sursis d'appel, dès le 4 septembre, pour travailler pour la Commission des Céréales du port, peut-être en tant que mécanicien. En effet, durant la guerre, certains soldats, selon leur métier d'origine, ont été envoyé dans les usines sur les arrières. Le 31 mai 1918, il sera envoyé à l'Entreprise Mandeix au 24 rue Pouchet à Rouen, une entreprise de ravitaillement général. A-t-il pu revoir une fois Marie Marguerite ?

5 jours plus tard, Ambroise, victime d'une hémorragie interne, décède au Grand-Quevilly à 7 kilomètres de Rouen. Il sera reconnu Mort pour la France. 

Il est inscrit sur le monument aux Morts de Mercy-le-Bas,même s'il n'est pas présent sur le livre d'or de la commune, dont il semble manquer des pages.








25 juin 2015

#ChallengeAZ : V comme Victor CHAUVIN, un ancêtre déménageur

Victor CHAUVIN (1909)
De retour dans la Sarthe, nous allons suivre le parcours de Victor CHAUVIN, sosa n°62, soit l'arrière-grand-père de ma grand-mère maternelle, qu'elle n'aura pas connu.

Tout commence dans le village de Saint-Vincent-du-Loroüer (72). Le 6 juin 1829, Louis CHAUVIN déclare la naissance de son deuxième fils, Victor Jacques Auguste. Louis et sa femme Marie Françoise HOGU se sont mariés 4 ans plus tôt au village. L'aîné, Louis a déjà 3 ans. 

Le couple habite au lieu-dit la Bulardière, ils auront un autre enfant, Pierre. Puis ils déménageront à Saint-Pierre-du-Loroüer, au lieu-dit la Vallée des Pierres à 3 kilomètres. Louis est cultivateur. Ils y resteront 4 ans et y auront 3 autres enfants, Jacques (qui décédera un mois après sa naissance), Marie et Rose. 

Le couple et ses 4 enfants déménageront à nouveau en 1841 à Villaines-sous-Lucé, à 8 kilomètres. Marie Françoise y accouchera d'un autre garçon, Bazile.

En 1846, la famille retournera à Saint-Pierre-du-Loroüer, à la Peloisière. L'année 1848 sera meurtrière chez les CHAUVIN. Louis, l'aîné, âgé de 21 ans, décède le 12 janvier à l'hôpital de Castelnaudary (11) pendant son service militaire dans le 2ème Escadron au Train des Équipages Militaires. Il a 21 ans. 

L'acte de décès a été visé le 25 janvier à la mairie de Saint-Vincent. Est-ce la douleur de ce décès qui a emporté son père 3 jours plus tard ? Louis père décède le 28 janvier à Saint-Vincent-du-Loroüer à l'âge de 51 ans. Le décès est déclaré par son frère et son beau-frère. Marie Françoise est veuve et a encore 5 enfants avec elle pour l'aider. Malheureusement, Rose décédera la même année à l'âge de 10 ans, le 10 novembre.

En 1849, Victor se présente au service militaire. Il est exempté pour faiblesse de constitution.

Marie Françoise redéménagera au lieu-dit La Tuffière vers 1855 puis à la Petite Gavelière.

Le 28 avril 1855, Victor, âgé de 25 ans, journalier, épouse Louise LEBERT, salariée, âgée de 32 ans, à Saint-Vincent. Sa mère est présente. Louis a déjà eu une fille naturelle à Courdemanche, Marie Madeleine, en 1843, qui est décédée à l'âge de 2 mois.

Pierre, lui, s'est marié en 1853 avec Madeleine VÉRITÉ, Marie a 19 ans et Bazile en a 14.

Le couple Victor et Louise s'installe dans un premier temps à Saint-Vincent où naîtra leur première fille, Marie Louise, le 17 mai. Malheureusement, elle décède 2 mois plus tard. Victor et Louise déménage alors à Lhomme, à 10 kilomètres. Un petit Victor Basile rejoint la famille le 7 octobre 1857. La famille déménage à nouveau, à Ruillé-sur-Loir et y donne naissance le 30 mai 1860 à Alphonse Alexandre Alfred. Dès 1861, La famille a à nouveau déménagé, à Saint-Georges de la Couée, à 10 kilomètres. Aimée Désirée Alphonsine Victorine rejoint alors la famille le 2 novembre.

La couple et ses 3 enfants déménagent encore à Courdemanche à 3 kilomètres, tout d'abord aux Eglans puis aux Boutinières. C'est dans ce hameau que naîtra Pierre Armand le 28 juillet. Il y décédera le 26 mars 1867 à l'age de 7 mois. 

Le couple déménage alors à Saint-Pierre-du-Loroüer (3 kilomètres). Louise y décède le 11 novembre 1873, à l'âge de 50 ans. Victor résidera à Saint-Pierre jusqu'en 1891.

Louise n'aura pas vu le mariage de ses enfants : 
- le 15 novembre 1880 à Courdemanche, Victor Basile épouse Alphonsine Louise Eulalie NEVEU
- le 16 octobre 1886, Alphonse épouse Pélagie Louise Angèle CHANCHEVRIER à Ruillé-sur-le-Loir.
- le 17 février 1890, Aimée épouse Léon ROUSSEAU à Saint-Pierre-du-Loroüer.

Entre 1891 et 1894, Victor ira vivre à Montreuil-le-Henri (8 kilomètres), commune de naissance de son père. Il a 62 ans et est toujours dénommé cultivateur. En 1906 à Saint-Pierre, il est à présent propriétaire exploitant à la Bouguerie. Il habite un an à Lhomme puis retourne à Saint-Pierre.

Victor Basile CHAUVIN
(1909)
Alphonse Alexandre Alfred
CHAUVIN (1909)
Aimée Désirée Alphonsine
Victorine CHAUVIN (1909)















Après toute une vie de travail et de déplacements liés à ce travail, Victor décédera à Ruillé-sur-le-Loir le 18 mars 1916.

Emplacements des événements principaux (ronds rouges) et domiciles de Victor CHAUVIN

Itinéraire de Victor CHAUVIN et sa famille de sa naissance à son décès
Sources :
Arbre Généanet : pbouju
crédit photo : Patrick BOUJU
googlemaps Engine


24 juin 2015

#ChallengeAZ : U comme Ursule... ou pas !

Nous avons précédemment à quel point l'orthographe des patronymes pouvait être aléatoire. je vous présente aujourd'hui l'histoire du prénom fantôme !

Nous ne remontons pas très loin dans "mon" arbre, je vais vous parler de mon arrière-arrière-grand-mère paternelle de la branche des JAUNET, Victoire Ursule ou plutôt Victoire Julie DOUAUD.

Lorsque j'ai repris cette branche au tout début de mes recherches (au 20ème siècle), je suis partie de l'acte de mariage de Raymond JAUNET et Claire MARCEL. Sur cet acte de mariage du 30 avril 1924, le nom des parents de Raymond sont Elie Alphonse JAUNET et Victoire Ursule DOUAUD.

Me voilà partie en quête de Victoire Ursule, domiciliée à Saint-Denis et dont le fils serait né à Auray (56). Voici une partie de son histoire.

Victoire Julie DOUAUD est née à Nantes, dans le 1er canton, de Jean et de Marie Madeleine LABARRÉ. La famille habite rue de Bel-Air. Jean est camionneur et Marie Madeleine, ménagère. Ils se sont mariés à Nantes, 2ème canton, le 13 janvier 1872. 

Victoire est leur premier enfant, elle naît le 18 avril 1877. Le couple aura un deuxième enfant, Jean Georges, né le 1er février 1884 à Nantes dans le 6ème canton. La famille habite alors Place de la Monnaie.

En 1897, Victoire et Elie Alphonse JAUNET se marient, à Nantes, en présence de leurs parents, du grand-père d'Elie, de son frère Louis-Emile, de Pierre DOUAUD, oncle de l'épouse et de Lucien Louis METAYER, vraisemblablement ami des époux.

Victoire et Élie déménageront à Auray dans le Morbihan, à 130 kilomètres. Est-ce pour des raisons économiques ? Victoire devient tailleuse pour dames. Ils auront deux enfants très rapidement, Raymond Victor né le 24 octobre 1898 et Roger Élie, né le 30 décembre 1899.

En 1901, Jean Georges, le frère de Victoire, s'engage à l'armée pour 3 ans dans le 28ème Régiment d'Infanterie. Il est alors camionneur à Vannes, près d'Auray. Est-ce lui qui a motivé le déménagement de sa soeur ? Il passe successivement de 2ème canonnier servant à brigadier puis maréchal des logis en 1904. Il se réengage et est nommé élève gendarme à cheval en 1907.
Il participera au conflit mondial contre l'Allemagne au poste de brigadier puis repasse 2ème canonnier servant. A la fin du conflit, il est renommé brigadier puis maréchal des logis, puis sergent surveillant à la prison militaire de Nantes
en 1921. Il se réengage plusieurs fois pour le même poste puis est transféré à la prison militaire de Bordeaux en 1924 en tant que sergent major comptable. Il passe à la prison militaire de Paris en 1927 en tant que sergent chef comptable. Il se retirera à Paris en 1929. Jean Georges ne s'est apparemment pas marié.

En 1924, Victoire assiste donc au mariage de son aîné avec Claire Louise MARCEL. Elle habite alors avec son mari 3 rue Aubert à Saint-Denis.
Roger Elie, le benjamin se mariera avec Eugénie LE MAHAUX. Victoire connaîtra ses petits-enfants, Eliane, Gilbert (décédé à 2 ans) et Monique. Elle assistera même au mariage d'Eliane et de Robert en 1948.

Victoire décédera à Saint-Denis le 19 août 1955, dans le département de la Seine. Je ne sais pas pourquoi Victoire a été nommée Ursule en 1924.

Sources :
Archives Départementales de Loire-Atlantique
Archives Départementales du Morbihan
Archives Municipales de Nantes
Archives Municipales de Saint-Denis

23 juin 2015

#ChallengeAZ : T comme Trévé ou le périple de Jean Marie

Trévé (22)
Trévé est une commune de Côtes d'Armor (anciennement Côtes du Nord). En 1877, elle compte 2180 habitants environ. 1877, car c'est l'année de naissance de Jean Marie LESSART, petit-fils de Guillaume. Il est le fils de Pierre Marie et de Jeanne Marie LE FLOCH, mariés à La Motte, à 8 kilomètres, village d'origine de la mariée. Jean Marie est leur aîné, né un an et demi après le mariage. Il a au moins deux demi-frères, François Yves Marie, né 8 ans plus tôt, et Pierre Marie Désiré, né le 20 mai 1864, du premier mariage de son père avec Marguerite MOISAN. 

Jean Marie et Jeanne Marie n'auront pas d'autres enfants à Trévé, ni à Loudéac, ville où ils habiteront lors du mariage de leur fils.
En 1897, Jean Marie est appelé au service militaire. Il est dit laboureur à Loudéac. Son degré d'instruction est de 2 et son degré d'instruction militaire, exercé. Incorporé au 41ème régiment d'Infanterie en tant que soldat de 2ème classe, il obtiendra un certificat de bonne conduite et sera renvoyé en congé en 1901. 

En 1903, Jean Marie réside à Paris 13ème, 27 rue Domrémy. Le 6 juillet 1904, naît Madeleine Marie Louise, fille naturelle de Marie Césarine AUDRAIN. celle-ci sera reconnu par sa mère et son père, le 25 juillet 1904 à la mairie. Elle sera légitimé par le mariage de ses parents le 3 novembre 1906, toujours à Paris 13ème. Entre-temps en 1905, Jean Marie et Marie Césarine ont emménagé au 145 rue Nationale à Paris 13ème. Marie Césarine est originaire de la Prénessaye (22) à 15 kilomètres de Trévé. Peut-être que les deux familles se connaissaient avant d'émigrer dans la capitale ? En effet, cette dernière habite chez sa mère à son mariage.

En 1908,  la fiche matricule précise le domicile de Jean Marie à Ivry, 5 rue Mozart dans l'ancien département de la Seine, dans un petit immeuble d'un étage. En 1910, Jean Marie est de retour dans la 13ème arrondissement, au 28 rue Esquirol. En 1912, il déménage à nouveau au 23 rue Jenner, même arrondissement. Ces deux rues sont situées au nord du boulevard de la Gare (voir ci-dessous).
Source : http://www.parisrues.com
Nous savons depuis son mariage, que Jean-marie exerce le métier de raffineur, celui-ci peut concerner autant du sucre que du pétrole, je n'ai pas d'indications exactes. A noter que Marie Césarine est dénommée raffineuse dans l'acte de mariage et que deux témoins le sont également et domiciliés à la même adresse. Du 125 au 147 Boulevard Vincent Auriol (anciennement boulevard de la Gare), à quelques mètres de la rue Nationale était située la raffinerie Say. A l'emplacement de l'actuel "Jardin de la raffinerie Say", existait un dépôt de charbon appartenant à la raffinerie de sucre (qui deviendront les sucres Béghin-Say). Le travail y était pénible, les accidents fréquents. Les femmes représentent 54% du personnel en 1908.

Emplacement de la raffinerie Say, du 191 rue du Château des Rentiers et 145 rue Nationale
Paris 13ème - source : wikipedia
Durant ces années, le couple aura deux autres filles, Andrée et Georgette.

En 1914, Jean Marie est mobilisé. Il incorpore le 74ème Régiment d'Infanterie Territoriale. Il participera à la bataille de la Marne et à la bataille de Verdun. Il passe au 313ème Régiment d'Infanterie le 26 mai 1917 puis au 122ème Régiment d'Infanterie territorial le 17 novembre 1917, dans l'Aisne. Jean Marie ne semble pas avoir été blessé. Démobilisé en 1919, il se retire au 28 rue Esquirol, Paris 13ème.

Est-ce pendant la guerre ou à son retour que son couple a battu de l'aile ? Le 13 octobre 1922, Marie Césarine est condamnée pour adultère par le tribunal de Corbeil (récupération du document en cours). Les époux sont déjà séparés. Jean Marie habite au 191 rue du Château des Rentiers à Paris, Marie Césarine au Moulin Galant à Villabé (93), ce hameau comptant une dizaine de maisons. Jean Marie demande le divorce pour torts envers sa femme et l'obtient le 29 novembre 1922. Marie Césarine ayant perdu, elle est condamné à régler les frais de procédure. Jean Marie obtient la garde de l'aînée des deux dernières filles, vraisemblablement Andrée. Marie Césarine, a la garde de Georgette.
Madeleine, elle, est majeure et après avoir donné naissance à son fils, mon grand-père, elle se mariera en 1926 avec Henri WUILLEME qui le légitimera.

D'après les souvenirs familiaux, Jean Marie serait décédé en 1943. Marie Césarine, quand à elle, est décédée en 1967 à Tournan-en-Brie (77).

Sources :
http://lafabriquedeparis.blogspot.fr/2012/11/la-raffinerie-say-ou-la-jamaique-paris.html
Jugement de divorce du 29 novembre 1922, Paris (collection personnelle)
Archives Départementales des Côtes d'Armor
Archives de Paris
Rue Nationale : https://fr.wikipedia.org/wiki/Rue_Nationale_%28Paris%29#B.C3.A2timents_remarquables_et_sites_particuliers
Villabé : https://fr.wikipedia.org/wiki/Villab%C3%A9#Lieux-dits.2C_.C3.A9carts_et_quartiers
Trévé : https://fr.wikipedia.org/wiki/Tr%C3%A9v%C3%A9
https://fr.wikipedia.org/wiki/74e_r%C3%A9giment_d%27infanterie#Premi.C3.A8re_Guerre_mondiale

22 juin 2015

#ChallengeAZ : S comme Statistiques

Même si l'objectif de la généalogie est pour moi plutôt à visée humaine et sociologique, je pense qu'il est bon à un moment de se pencher sur l'analyse brute des données que nous avons en notre possession, histoire de changer de point de vue.

Aujourd'hui, je me penche donc sur les statistiques de "ma" généalogie, grâce à Généanet et GRAMPS.

Répartition géographique de "mes" ascendants - source : geneanet.org
La répartition géographique est concentrée dans le nord, sur 4 foyers principaux, les Ardennes, avec Pouru-Saint-Remy, la Bretagne, avec La Prénessaye et Bréhan-Loudéac, la Sarthe, sur Montreuil-le-Henri et Saint-Vincent-du-Loroüer et la région parisienne.

A la dernière mise à jour de la base ce mois-ci, celle-ci totalise 2694 individus sur 851 familles, dont 52% de femmes. Le nombre d'enfants par couple le plus courant est 1, pour 135 familles, mais on trouve des records à 17 (2 familles), 16 (2 familles), 15 (2 familles) et 13 enfants (2 familles). Le couple Joseph WILLEME et Catherine OUDIN n'était pas mon record !

Les naissances ont plutôt lieu en février (179 naissances) et en mars (173 naissances), ce qui établit une date approximative de conception en mai et juin.

Sur ces 2694 individus, on dénombre 444 noms différents dont les plus portés sont HUET (137 individus), GLORY (114), AUDRAIN (102), ce qui me semble logique puisqu'il s'agit de la branche sur La Prénessaye (22) et qu'un généalogiste m'avait transmis les relevés du village. J'ai donc beaucoup avancé sur "mes" ascendants mais aussi sur les collatéraux. C'est également la branche où j'ai le plus d'erreurs malheureusement, car les actes n'étaient pas en ligne, et je n'ai pas pu vérifier les données.

Au niveau des records de longévité de la famille, ce sont trois femmes qui arrivent en tête : Claire MARCEL, mon arrière-grand-mère (97 ans), Aline WILLEME (97 ans) et Victoire WILLEME (92 ans), deux soeurs de la branche du Calvados.

Mon arbre sur Geneanet n'est pas beaucoup consulté (9 visites sur la semaine dernière), mais je pense que la raison est qu'il n'est pas souvent mis à jour. Le pic de visites a eu lieu la semaine du 18 au 24 mai 2015 (20 visites).

J'en profite pour faire aussi le tour des statistiques du blog.

Le blog a été créé en avril 2014. Il totalise à ce jour 9830 pages vues. Les pages les plus consultées étant "Du respect pour nos archives" (405 vues), "E comme Entraide" du Challenge 2014 (392 vues) et le billet sur le bilan du Challenge 2014 (306 vues). Sur 59 articles articles publiés, le blog totalise 52 commentaires. Les visiteurs proviennent de deux sources principales : Google (1391), Twitter (422). Facebook ne permet l'arrivée que de 119 visites.

Les lecteurs sont principalement français (4555 pages vues) et américains (3609 pages vues). A noter que j'ai des lecteurs provenant de Russie (445) , d'Allemagne (257) et de Turquie (115), mais cela est peut-être seulement dû à des redirections de connexions.

Merci à tous de me lire :)

20 juin 2015

#ChallengeAZ : R comme RIVIERE Jeanne Félicité

Aujourd'hui, je vous présente "mon" arrière-arrière-arrière-grand-mère paternelle, Jeanne Félicité RIVIERE, grâce à qui nous allons visiter Nantes (44).

Domiciles successifs de Jeanne Félicité RIVIERE - Nantes (44)


Jeanne est né le 11 septembre 1850 dans le 1er canton de Nantes. En effet, Nantes est divisée en 6 cantons depuis le révolution. Elle et ses parents habitent la rue Saint Similien. Son père s'appelle Jean-Baptiste , il est tisserand et sa mère Anne Jeanne PATILLON, elle est journalière et déjà âgée de 40 ans.

Jeanne épousera à Nantes Elie JAUNET, le 6 février 1872, en présence de leurs parents, sauf Jean-Baptiste RIVIERE qui est décédé. Ils s'installent rue Saint Similien avant la naissance de leur premier enfant, soit chez la mère de Jeanne, soit non loin.

Depuis ce dernier article, j'ai pu retrouver un enfant supplémentaire. Le couple a donc eu 4 enfants :
- Elie Alphonse, le 6 novembre 1872,
- Louis Emile, le 19 février 1875,
- Marie Jeanne, le 28 octobre 1876,
- Jean-Baptiste Joseph, le 9 septembre 1879, qui décédera malheureusement 18 jours plus tard, il sera inhumé dans le cimetière de la miséricorde.

A la naissance de Jean-Baptiste, la famille a déménagé rue Barrière de Couëron (rebaptisée rue Capitaine Corhumel).

En 1897, Jeanne va célébrer le mariage d'Elie Alphonse avec Victoire DOUAUD, à Nantes.

Puis en 1898, Marie Jeanne épouse le 22 juillet, Auguste Louis GROSFILLEX, ils emménagent rue Félibien. Louis Emile épouse Marie Emilie RADIGEOIS le 6 août.

Jeanne et Elie habitent alors Place de la Monnaie.

En 1920, Louis Emile se remarie à Paris dans le 3ème arrondissement avec Louise Adélaïde BOSSERT le 15 mai. Sa première femme est-elle décédée ou ont-ils divorcés ? Je ne le sais pas encore.

Elie JAUNET décédera le 25 avril 1930, il sera inhumé au cimetière de la miséricorde. Jeanne, elle, décédera le 16 mars 1942, demeurant 10 rue voltaire (canton 5/6) depuis le décès de son mari. Elle sera également inhumée au cimetière de la miséricorde.


Registre d'inhumation Miséricorde - 1942 - AM Nantes
Registre d'inhumation Miséricorde - 1942 - AM Nantes

Marie décédera en 1952, Louis en 1958, tous les deux à Nantes. Elie fils décédera en région parisienne après 1919.

Sources :
Archives municipales de Nantes
Google Maps engine
https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Notices_sur_les_rues_de_Nantes_1906.djvu/95

19 juin 2015

#ChallengeAZ : Q comme QUÉRO Julienne

Coup de chance pour ce challenge, j'ai un patronyme qui commence par Q dans ma généalogie ! Pas de chance, je ne sais presque rien sur cette personne. Qu'à cela ne tienne : en avant les archives du Morbihan !

Juliene ou Jullienne QUÉRO est originaire du village de Saint-Samson dans le Morbihan. Il s'agit d'une ancienne commune, intégrée depuis 1974 à Rohan. La première mention de son nom a été trouvé sur l'acte de naissance de "mon" ancêtre Michel LUCAS (n°1240) du côté des LESSART. Michel est né le 15 mars 1679 de Jean LUCAS et de Jullienne QUERO, arrive-t-on à déchiffrer péniblement !

Saint Samson (56) - BMS 1565-1739 vue 237
Juliene se marie avec Jean LUCAS le 18 juin 1665. Malheureusement, cet acte est non filiatif. Cela nous donne cependant une idée de date de départ pour les enfants de ce couple (sans être à l'abri d'un couple homonyme). En effet, dès 1669, on trouve le décès de Julien fils de Jean LUCAS, malheureusement le nom de sa mère n'est pas noté. Un Jullien QUERO est témoin et le père est absent le jour du baptême ! La filiation n'est donc pas sûre. Jullien est âgé d'environ 5 mois, ce qui nous donne une date de naissance en octobre 1668. Probable.
Le deuxième enfant est déjà plus sûr, il s'agit de Marie, née le 20 octobre 1670 et cette fois-ci les deux parents sont notés, mais le père est encore noté absent.

Un troisième enfant, le 17 juin 1673 voit le jour, le père est encore absent.

Mathurin rejoint la famille et le père est toujours absent le 24 mars 1677 lors du baptême.

Le dernier enfant de la fratrie serait Michel.

Le 13 janvier 1682, le curé note l'inhumation de Julienne QUERO, âgée d'environ 40 ans, en présence de Jean LUCAS, son mari et de François QUERO, son frère. 

Un mariage d'un Jean LUCAS, marchand âgé de 45 ans et de Louise SABLÉ, filandière de 36 ans a lieu le 20 janvier 1684, mais rien ne prouve formellement qu'il s'agisse de notre Jean.

Enfin, Jean LUCAS époux SABLÉ décède le 31 mars 1690. Un des témoins est Jullien QUERO, mais toujours aucune preuve qu'il s'agisse bien du même.

Je ne sais donc toujours pas grand chose de "mon" ancêtre Julienne QUERO, mais je m'en approche !

A noter que sur geneanet, plusieurs internautes nous disent que Julienne QUERO se serait mariée une deuxième fois, le deuxième mariage ayant lieu avant le décès de Jean LUCAS et avant la naissance de Michel "mon" ancêtre, avec Guillaume JOSSELIN. Elle serait décédée le 7 mai 1719. D'où l'idée d'un homonyme sur la commune.

Sources :
Archives Départementales du Morbihan
Recherche geneanet "Julienne QUERO" (avec variantes)

18 juin 2015

#ChallengeAZ : P comme PAPIN, l'énigme...

source : college-arthurchaussy.fr
Si vous m'aviez suivi durant le challenge AZ précédent, vous vous souvenez peut-être des articles concernant la recherche sur la légende familiale selon laquelle ma famille maternelle aurait un lien de parenté avec les soeurs PAPIN.

Nous savons donc à présent que la filiation n'est pas du côté du deuxième mari de ma grand-mère.

Dans cet article, j'avais établi une forte présomption de cousinage mais au 15ème degré du côté de ma grand-mère. J'avais donc pensé qu'il y avait peu de chances que ma grand-mère parle de ce cousinage, relativement éloigné et en avait donc déduit que le cousinage serait plus proche.

J'ai donc repris la branche de ma grand-mère et ai entrepris de chercher les descendants de ses grands-parents, collatéraux compris.

Il y a donc deux couples à vérifier :
- Georges MONCHATRE et Désirée BARRÉ
- Léon ROUSSEAU et Aimée CHAUVIN

Je suppose que les cousins en question seraient donc issus d'un mariage avec les filles MONCHATRE et ROUSSEAU.

Grâce à Patrick BOUJU, un cousin que je sais pointilleux sur les sources, je peux vérifier immédiatement mon hypothèse du côté ROUSSEAU x CHAUVIN. Le couple a eu 4 filles mais aucune mariée avec un PAPIN.

Léonie se marie avec Auguste COMPAGNON,
Eugénie, avec Auguste VÉRITÉ,
Marceline, avec Abel VÉRITÉ,
Marie avec Louis FOUSSARD.

Leurs mariages ont lieu vers leur vingt ans, et les maris ne sont pas décédés jeunes, ce qui élimine la possibilité d'un remariage.

Du côté de du couple MONCHATRE x BARRÉ, c'est encore plus rapide, il n'y a qu'une fille, Gabrielle, qui s'est mariée avec Auguste DENIS, le parrain de ma grand-mère. Ma grand-mère ayant été recueilli par eux pour sa scolarité, elle les a cotoyé jusqu'à son mariage, c'est peut-être du côté d'Auguste que se situeraient les PAPIN dont elle parle.

Gabrielle Julia est née le 14 mai 1894 à Saint-Georges-de-la-Couée (72) et s'est mariée en 1921 à Villaines-sous-Lucé avec Auguste DENIS. Celui-ci serait décédé vers 1951. Gabrielle, elle, est décédée le 18 octobre 1968 à Saint-Mars d'Outillé où le couple habitait et tenait une épicerie/auberge. Ils n'aurait pas eu d'enfants dû à une stérilité d'un des deux époux, d'après la légende familiale (oui, encore une !).

Nous partons à la recherche de la famille d'Auguste DENIS.  J'avais demandé, il y a peu, leur acte de mariage. Nous apprenons qu'Auguste est né à Marigné le 1er août 1890, fils de Auguste et Augustine MAILLARD, domiciliée à Mulsanne. ("Tiens, le maire de Villaines-sous-Lucé s'appelle Auguste PAPIN !") Les parents d'Auguste auraient-ils eu une fille qui se serait mariée avec un PAPIN ?

Direction geneanet, pour voir si quelqu'un aurait déjà établi un arbre de ce couple. Trois abonnés donnent des informations qui se recoupent.
Le couple Auguste DENIS et Augustine MAILLARD auraient 3 fils et 1 fille, prénommée Augustine, mariée en 1919 à Saint-Mars d'Outillé avec Alexandre LETOURMY. La date de décès d'Auguste n'est pas notée, ce qui n'exclut pas un remariage. L'acte de mariage n'est pas en ligne et je ne peux en savoir plus pour l'instant.

Dois-je remonter cette branche d'une ou deux générations ? Les fameux cousins PAPIN proviendraient-ils des frères d'Auguste ?

Et vous, avez-vous d'autres suppositions pour m'aider à vérifier cette légende familiale ?

Sources :
Arbres geneanet :

17 juin 2015

#ChallengeAZ : O comme OUDIN Catherine et ses 12 enfants

Les grandes fratries dans les années pré-révolutionnaires, c'est connu.
Je vous présente aujourd'hui l'un des records de ma généalogie : les 12 enfants de Catherine OUDIN et Jean VUILLESME.

source : costumehysteric.blogspot.com
Toute l'action va se dérouler à Pouru-Saint-Rémy (08), le berceau de ma branche WUILLEME/WILLEME.

Jean dit Joseph se marie le 10 janvier 1757 avec Catherine OUDIN, âgée de 20 ans. Elle est la fille de Jean et de Catherine MERCIER, déjà décédée. Joseph, lui aurait 29 ans. Son père Jean est présent mais sa mère Jeanne GOBRON est également décédée.




Et voici donc la liste des enfants :
- Pierre, né le 20 avril 1758, décédé malheureusement 3 ans plus tard, le 14 mars 1761,
- Jean, né le 5 octobre 1759,
- Jeanne née en novembre 1761,
- Anne Marie, née en 1763, décédée à l'âge de 15 mois,
- Anne (1), née le 21 février 1765,
- Marie Jeanne, née le 11 octobre 1767, décédée à 23 ans en 1791,
- Marguerite, née le 13 août 1770
- Anne (2), née le 28 août 1772,
- Marie Jeanne née le 14 octobre 1774,
- Marguerite née et décédée en 1777, à l'âge d'un mois,
- son jumeau né sans vie,
- Elisabeth, née vers 1780, décédée à 10 ans.

Avec tous ces prénoms identiques, on s'y perd un peu !

La liste aurait pu continuer, malheureusement, Joseph père décède le 27 novembre 1781.
Parmi les enfants qui se marieront, à ma connaissance, nous aurons :
- Jean, qui se mariera trois fois : avec Catherine DION en 1779, Marie Jeanne PONCELET en 1792 et Catherine FARINET après 1816.
- Jeanne avec Michel HESBERICK, en 1786,
- Marie Jeanne avec Jean COLSON en avril 1794.
- Anne (1) épouse  Jean DASNOY en 1789,
- Marguerite se marie avec Jean François DASNOY en 1797
- Anne (2) se mariera deux fois, en février 1794 avec Jean-Baptiste BOURGUIGNON (décédé le 9 mai) et en août 1794 avec Jean CHAUVENCY.

Catherine n'assistera pas au quatre derniers mariages de ces enfants, elle décède le 12 janvier 1794.
A sa mort, elle aura déjà vécu le décès de 7 de ces enfants.

Sources :

16 juin 2015

#ChallengeAZ : N comme NAUDO François et son patrimoine immobilier

Aujourd'hui, je fais un petit intermède familial pour bifurquer sur la famille de mon conjoint et vous présenter une possibilité de recherche du patrimoine immobilier d'un individu.

François NAUDO, dont je vous ai présenté la biographie pour le challengeAZ de l'année dernière, est né à Finestret en 1802 et décédé en 1872. Quelques recherches au cadastre napoléonien vont nous permettre d'en savoir plus sur son patrimoine. Nous partons du principe que nous ne connaissons pas les propriétés qu'il peut avoir.

Direction la série W pour retrouver la matrice cadastrale de la commune de Finestret. La table alphabétique, au nom NAUDO Jacques (le père de François), nous renvoie au folio n°146. En effet, lorsque le bien reste dans la famille, le nom de l'héritier est souvent rajouté sur le folio du père.

Table alphabétique de la matrice cadastrale
- folio 1 à 464 - Finestret - 1016W164 (AD 66)
Cette matrice reprend pour chaque parcelle :
- le nom et la profession des propriétaires,
- l'année d'entrée et sortie dans la patrimoine, 
- le numéro de la section et de la parcelle (dont nous nous servirons sur le plan parcellaire), le nom du canton ou lieu-dit où se situe la parcelle, et sa nature
- la contenance imposable
- la classe de taxation (l'objectif final de l'existence de la matrice étant de taxer les propriétaires)
- le montant de la taxation
- le numéro du folio du propriétaire suivant en cas de cession, héritage...

Voici ce que cela donne pour le folio n°146 correspondant à Jacques NAUDO puis François, son fils, puis Jacques, le petit-fils. Nous apprenons donc que François possède à Finestret une maison au village et un patio, parcelle A964 et A973.
Folio 146 - NAUDO Jacques - Matrice cadastrale - Finestret - 1016W164 (AD 66)


Une fois que l'on a le numéro de parcelle, nous pouvons consulter l'état des sections pour permettre de confirmer la propriété de Jacques père. Le tableau reprend le nom du propriétaire, sa profession, le type de propriétés (bâtie, non bâtie), la superficie, le revenu dégagé par cette propriété et la taxation afférente.

Parcelle A964 - Etat des sections - 1025W83 - Finestret (AD 66)


La liste se fait par ordre numérique de parcelle, nous pouvons donc avoir des informations intéressantes sur les voisins :) Tiens, tiens, Paul DELPONT et Jacques GARRIGA, témoins récurrents des naissances des enfants de François habitent donc juste à côté !

Parcelle A960 à A967 - Etat des sections - 1025W83 - Finestret (AD 66)

Et pour finir, on peut vérifier où se situent les parcelles trouvées en consultant les plans parcellaires de la commune. Préparez une grand table pour ouvrir la chemise cartonnée !
Cette chemise contient la tableau d'assemblage. Il va permettre de savoir si la commune a été divisée en plusieurs sections (A, B, C...) et de vérifier sur quelle feuille se diriger. Ensuite vient la feuille de la section, celle-ci pouvant faire l'objet de plusieurs feuilles selon sa taille (Section A1, A2...). 

Voici le tableau d'assemblage de Finestret (en deux images, c'est grand !):

Tableau d'assemblage
- Finestret - 2J127/79 (AD 66)

Tableau d'assemblage
- Finestret - 2J127/79 (AD 66)
et voilà le détail du titre de la feuille de section A2 sur laquelle se trouve la parcelle 964 :
Section A2 - Finestret - 2J127/79 (AD 66)
La parcelle, de loin !

Parcelle A964 - Finestret - 2J127/79 (AD 66)
La parcelle, de plus près !

Parcelle A964 - Finestret - 2J127/79 (AD 66)
Un dernier petit tour sur le site geoportail.com, pour vérifier où se situe exactement actuellement la parcelle en question :

geoportail.com


Et hop, sur place, la photo du bien actuel de la parcelle A964, à présent cadastrée A170. On peut aussi utiliser Google StreetView si on ne peut pas se déplacer (en espérant que le bien ne soit pas dans une petite rue !)

3 Carrer del Moli, Finestret (66) - parcelle A170 (ancienne A964)
Dans le cas de cet ancêtre, les recherches ont aussi été effectuées jusqu'à Espira-de-Conflent (2km) pour vérifier les terres qu'il cultivaient là-bas.

Bonnes recherches !


Sources :
Archives Départementales des Pyrénées-Orientales
Crédit photo : collection personnelle